Contexte

En Asie, Anopheles stephensi est le principal vecteur responsable de la transmission du paludisme. La détection récente du vecteur sud-asiatique du paludisme Anopheles stephensi en Éthiopie et dans d’autres régions de la Corne de l’Afrique a suscité des inquiétudes quant à son impact potentiel sur la transmission du paludisme. Anopheles stephensi, un vecteur invasif et compétent du paludisme urbain, que l’on ne trouvait autrefois qu’en Asie, s’est infiltré dans la Corne de l’Afrique et étend sa distribution à d’autres pays africains. Au cours des dernières décennies, il a été signalé à Djibouti (2012), en Éthiopie (2016), au Sri Lanka (2017), au Soudan (2019), en Somalie (2020) et au Nigeria (2020).

A ce jour, aucune étude n’a été réalisée au Bénin sur la présence ou l’absence de ce vecteur. De plus, An. stephensi n’a pas été identifié lors des captures nocturnes de moustiques organisées par le CREC. Cependant, ces captures sont principalement réalisées en milieu rural et ne ciblent pas forcément les lieux de développement de cette espèce. De plus, les prospections larvaires anophéliennes que nous organisons habituellement sont réalisées dans des sites de développement propres à An. gambiae s.l., qui ne sont pas nécessairement ceux de An. stephensi. Ainsi, nous avons intégré cette année, le suivi de An. stephensi dans différentes zones urbaines et rurales, en tenant compte des caractéristiques écologiques de l’espèce. Ces différentes zones sont : Cotonou (PAC, Aéroport et 2 Arrd), Porto-Novo, Abomey-Calavi, So-Ava, Hètin, Sèmè-Kraké, Avrankou, Adja-Ouèré, Ifangni, Parakou, Tchaourou, Natitingou, Djougou, Djidja, Kandi, Malanville et Hillacondji.

OBJECTIFS PRÉVUS

Photos sur les gîtes visités​

Photos avec les chefs village​

Les indicateurs sont :

Les indicateurs d'anophèles qui seront suivis sont les suivants : - % de communes visitées par rapport aux communes retenues dans l'étude - Nombre et nature des conteneurs potentiels visités par type et par commune - % de conteneurs positifs pour les larves de Ae. aegypti, les larves de Culex ; - % de conteneurs positifs pour toute larve d'anophèle - Nombre de spécimens de An. stephensi ou d'autres anophèles collectés dans toutes les communes visitées (la présence et l'absence seront enregistrées) - Nombre d'adultes de An. stephensi ou d'autres anophèles capturés dans les enclos des animaux (présence et absence seront enregistrées) - Nombre de spécimens de Anopheles stephensi potentiels confirmés par PCR (présence et absence seront enregistrées) - Spécimens d'anophèles non identifiés morphologiquement par une clé taxonomique et qui n'ont pas été amplifiés par les tests moléculaires spécifiques de An. gambiae s.l.

Quelques photos

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